Messieurs

Un échantillon de matière, quelques visuels figuratifs desquels ressortent des grands aplats de couleurs… le brief soumis à l'agence Messieurs par Sandrine Demas était succinct, mais il dirigeait vers la banquise, avec en prime cette indication « dans cette collection, c’est la matière qui doit jaillir ». En jouant sur les échelles, les aplats, les textures et les chinés, la volonté figurative du départ opère à la limite de l’abstrait.

« Nous avons cherché à dégager une atmosphère qui ne soit pas premier degré, tout en posant un décor au thème fort. » En ressort une collection extrêmement cohérente où tapis et objets fonctionnent aussi bien ensemble qu’indépendamment.

« Nous avons travaillé le fauteuil et les poufs comme des blocs de glace, qui sont imbriqués les uns dans les autres, avec des fissures et des failles. D’un point de vue volumétrique, il n’y a aucun angle identique, tant en hauteur, qu’en profondeur. Et cela fonctionne parfaitement avec les tapis. Pour autant, il ne s’agit pas de sculptures. Notre priorité était le confort. »